Avant de s’investir dans l’immobilier, le premier point à savoir est de calculer son impôt foncier. Sachez que si la totalité de la location de vos biens immobiliers s’annonce à moins ou égal à 15 000 euros, vous serez dans le régime forfaitaire de micro foncier dont le revenu est cadré à 30 % de revenu pour une location à vide et à 50 % pour une location meublée, ou de régime réel.
Comment se cadre ce régime forfaitaire de location à vide ?
Le revenu foncier dont on parle ici vient d’un bien immobilier que vous aviez mis en location. On entend par bien immobilier : un terrain, un immeuble, un parking, un local ou un entreprit, un bureau, et une maison non meublée ou un logement nu. Vous allez faire une déclaration de revenu de ces locations immobilières et aux revenus des biens que vous possédez auprès de votre contribution chaque année. Pour le calcul de vos impôts, la base imposable de vos revenus fonciers est taxée de deux manières : d’une part via les prélèvements sociaux qui sont de 17 % en ce moment, et l’impôt sur le revenu. Vos revenus fonciers vont s’afficher sur vos revenus globaux et c’est à partir de cette totalité que l’on calcule l’impôt en vigueur.
La modalité du régime micro foncier
En rappel, vous êtes dans cette classe de régime si la totalité de vos loyers est inférieure ou égale à 15 000 euros. Vous n’avez pas besoin de détailler dans votre déclaration le détail de vos charges, il va juste les estimer à la base de 30 % de vos loyers hors charges encaissées.
Pour la modalité de régime réel
Si votre loyer dépasse les 15 000 euros, vous entrez dans le régime réel. Vous êtes obligé de faire une déclaration de vos revenus réels, c’est-à-dire de tous les loyers perçus et qui ont été récoltés, plus les charges ou les dépenses que vous avez effectuées sur votre immeuble, avec les détails précis et les pièces justificatives.
Pour les locaux dont les loyers sont régis par une société civile ou la SCI, c’est la société qui va régler cette taxe de revenu.