Une des meilleures manières de défiscaliser efficacement, c’est d’investir via les lois Girardin outremer. Les outils les plus puissants sont les dispositifs Girardin industriel et Girardin IS. En quoi consistent-ils et comment bien défiscaliser ?
Avant d’aller plus loin, notons que le public ciblé par ces deux outils diffère de par le type de leur impôt :
- les contribuables assujettis à l’impôt sur le revenu, donc les personnes physiques pour la loi Girardin industriel
- ceux s’acquittant de l’impôt sur les sociétés, donc les professionnels pour la loi Girardin IS.
Ce sont les contribuables fortement imposés qui sont les plus avantagés par ces deux dispositifs. Toutes les informations sur leur mécanisme avec le spécialiste du groupe profina.
Réduire son IR avec la loi Girardin industriel
La loi Girardin industriel a pour particularité de permettre une réduction d’impôt de plus de 110% du montant investi, sans toutefois générer un retour sur investissement. Le fonds injecté consiste à financer l’acquisition d’un matériel industriel neuf, et ce dernier sera loué par une entreprise en outremer. Ce qui génère des loyers certes, mais celui-ci n’est pas versé à l’investisseur qui, en contrepartie, gagne plutôt une importante réduction fiscale, versée en une seule fois. L’investissement nécessite un engagement ferme de 5 ans.
La loi Girardin IS pour réduire son IS
Il s’agit jusqu’à ce jour de l’unique dispositif destiné aux professionnels, et l’investissement porte sur un bien immobilier neuf, également situé en outremer. Celui-ci sera exploité à titre de logement social destiné aux ménages modestes. Le professionnel qui en finance l’acquisition profite de multiples avantages fiscaux : la déduction du montant de l’acquisition sur le résultat imposable, le report du déficit sur les exercices suivants, de même que la déduction de certaines charges. En ce qui concerne l’engagement, il repose sur une période ferme de 6 ans.
Trois modalités de souscription sont possibles avec le Girardin IS : l’achat direct, l’achat indirect et l’investissement indirect.
